Arrêtons-nous un instant.

Nous sommes au Néolithique, dernière période de la Préhistoire.
De grandes forêts couvrent nos régions. Le climat est proche du nôtre. Les communautés humaines, des Homo sapiens, comme nous, sont désormais sédentaires. Elles commencent à transformer durablement l’environnement naturel.
C’est le temps des premiers villages, des premiers cimetières, comme la nécropole des tumulus de Bougon. Les groupes de chasseurs-cueilleurs laissent place aux premiers paysans.
C’est le temps de la domestication, de l’élevage et de l’agriculture. La pierre taillée se polit. La terre se modèle et se cuit. On file et on tisse.
C’est le temps des innovations, de la Révolution néolithique.

Pour chasser, comme pour se défendre les néolithiques s’arment d’arcs en bois et de flèches.

Des pointes de flèches millénaires et des arcs qui ne traversent pas les années

À l’exception des pointes de flèches qui se comptent par milliers, peu de vestiges de l’arc et de l’équipement de l’archer ont traversé le temps.
Les quelques arcs, plus ou moins entiers, qui ont été retrouvés, constituent des témoignages archéologiques exceptionnels.
L’exposition À la recherche de l’arc perdu propose de partir à la découverte des traces laissées par l’arc néolithique afin d’en comprendre les utilisations, le fonctionnement et l’importance et, en cette année olympique, de faire une comparaison avec les pratiques de l’archerie moderne du tir de loisir à la compétition.