L'EXPO TEMPORAIRE

En 2024, année olympique, le Musée des tumulus de Bougon présente « À la recherche de l’arc perdu », une exposition originale dédiée à l'archerie : de la chasse en Europe au Néolithique à la compétition sportive moderne.

Avoir plusieurs cordes à son arc…

Apanage des chasseurs de la fin de la Préhistoire, l’arc, et plus généralement la pratique de l’archerie, revêt de multiples usages et facettes à travers le temps. Si les plus anciennes représentations connues d’arc se retrouvent dans des scènes de chasse dans l’art pariétal dès la fin du Paléolithique, très vite les archers vont être considérés comme de redoutables guerriers/adversaires. De nos jours, la pratique de l’archerie devient sportive.

À l’exception de très rares vestiges, dus à des conditions de conservation exceptionnelles, nous ne connaissons presque rien de l’équipement des archers préhistoriques. Seules les extrémités des flèches et quelques brassards en matières non périssables subsistent dans le temps. Les armatures de flèches sont d’ailleurs connues en très grandes quantités sur les sites mésolithiques et néolithiques, tel que le site des tumulus de Bougon.

Au fil de l’exposition, l’équipement disparu des archers primitifs se précise. Les découvertes archéologiques aux conditions de conservation uniques viennent appuyer les multiples représentations d’archers de l’art pariétal de la fin de la Préhistoire. Les profils des arcs se dessinent. Les matériaux employés renseignent sur l’estimation des performances. Des rapprochements avec certains arcs ethnographiques comparables permettent de mieux comprendre la pratique du tir à l’arc durant la Préhistoire.

Exposition labellisée Olympiade Culturelle Paris 2024